Idées de fabliaux avec expression à double sens
Les fabliaux sont des récits courts et comiques, très populaires au Moyen Âge. Ils mettent en scène des personnages naïfs et souvent grotesques, confrontés à des situations cocasses. L'une des caractéristiques des fabliaux est l'utilisation d'expressions à double sens, qui donnent lieu à des quiproquos et des malentendus.
Exemples de sujets de fabliaux avec expression à double sens
Voici quelques exemples de sujets de fabliaux qui utilisent des expressions à double sens :
- L'habit ne fait pas le moine : un personnage se fait passer pour un moine en portant une robe, mais il est démasqué lorsqu'il se comporte mal.
- Avoir un chat dans la gorge : un personnage a vraiment un chat dans la gorge, ce qui donne lieu à des scènes comiques.
- Tomber dans les pommes : un personnage tombe dans un tas de pommes, ce qui provoque des quiproquos avec les autres personnages qui pensent qu'il est évanoui.
- Casser sa pipe : un personnage casse littéralement sa pipe, ce qui provoque des réactions exagérées des autres personnages qui pensent qu'il est mort.
Consignes pour écrire un fabliau avec une expression à double sens
Voici quelques consignes pour écrire un fabliau avec une expression à double sens :
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Choisir une expression à double sens : parmi celles proposées ou en trouver une autre.
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Créer un personnage naïf : il peut s'agir d'un paysan ou d'une paysanne, d'un artisan ou d'un commerçant, par exemple.
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Inventer une situation cocasse : le personnage doit se retrouver dans une situation embarrassante à cause de l'expression à double sens.
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Utiliser l'expression à double sens : elle doit être au centre de l'intrigue et provoquer les quiproquos et les malentendus.
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Terminer par une morale : les fabliaux ont souvent une morale ou une leçon à tirer, qui peut être exprimée de manière humoristique.
Exemples de fabliaux avec expression à double sens
Voici quelques exemples de fabliaux qui utilisent des expressions à double sens :
L'habit ne fait pas le moine
Un paysan du nom de Jean décide de se faire passer pour un moine pour obtenir de la nourriture et de l'hospitalité dans les monastères. Il enfile une robe noire et un capuchon, et se présente comme frère Jean. Les moines l'accueillent avec bienveillance et le nourrissent avec des plats succulents.
Mais un jour, au cours d'une cérémonie religieuse, Jean se met à rire bruyamment en entendant une phrase qui lui rappelle une blague. Les moines, choqués par son comportement, lui demandent de quitter le monastère. Jean, démasqué, quitte les lieux en maugréant que décidément, l'habit ne fait pas le moine.
Avoir un chat dans la gorge
Pierrot, un paysan un peu simplet, se plaint d'avoir un chat dans la gorge. Ses voisins se moquent de lui et le prennent pour un fou. Mais un jour, un chat s'échappe de chez une vieille dame du village et se retrouve coincé dans la gorge de Pierrot.
Les villageois, témoins de la scène, sont stupéfaits. Ils réalisent que Pierrot avait raison depuis le début et se mettent à lui demander des conseils pour soigner leurs propres maux de gorge. Pierrot, tout fier d'avoir été pris au sérieux, leur répond que oui, il a bien un chat dans la gorge, mais qu'il ne peut pas lui donner de conseils car il n'est pas médecin.
Tomber dans les pommes
Jacques, un marchand de fruits et légumes, vend des pommes sur un marché. Il glisse sur une peau de banane et tombe violemment sur les pommes, qui se mettent à rouler partout. Les clients du marché, témoins de la scène, pensent que Jacques est évanoui et se mettent à le secourir en lui donnant des claques sur les joues.
Jacques finit par se relever, groggy, et se rend compte qu'il n'est pas évanoui, mais simplement tombé dans les pommes. Les clients, vexés d'avoir été pris pour des imbéciles, se mettent à insulter Jacques et à lui jeter des pommes à la figure.
Casser sa pipe
Gustave, un vieux forgeron, travaille sans relâche à sa forge. Un jour, il casse sa pipe en la mordillant un peu trop fort. Les villageois, qui le voient sortir de sa forge la pipe cassée en deux, se mettent à pleurer et à dire qu'ils ont perdu un grand homme.
Gustave, touché par cette marque de sympathie, décide de se faire passer pour mort afin de profiter de sa gloire posthume. Mais il se rend vite compte que la vie après la mort n'est pas aussi facile qu'il le pensait, et que les villageois ont tendance à exagérer ses exploits passés.
Conclusion
Les fabliaux avec expression à double sens sont des récits courts et humoristiques qui permettent de mettre en scène des personnages naïfs et de jouer avec les malentendus. Ils sont très populaires au Moyen Âge, mais restent toujours d'actualité aujourd'hui. En suivant les consignes données, il est facile d'inventer de nouveaux fabliaux avec des expressions à double sens. Alors, à vos plumes !
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Il était une fois un roi très riche et très généreux. Chaque jour, il donnait des tonnes de cadeaux à ses sujets, que ce soient de la nourriture, des bijoux, de l'argent et des vêtements.
Un jour, le roi se rappela qu'il avait promis de donner à chacun de ses sujets un vêtement sur mesure et il ne se souvenait pas de l'avoir fait. Il en parla à son premier ministre et décida que le lendemain, il ferait livrer des vêtements à tous ses sujets.
Le lendemain, les sujets reçurent chacun un vêtement en fin tissu. Mais une fois qu'ils l'eurent essayé, ils constatèrent qu'il était beaucoup trop grand et trop petit à la fois. Quand ils questionnèrent le messager sur la provenance des vêtements, il répondit simplement : "Je ne sais pas, je les ai trouvés au roi."
Les sujets furent d'abord stupéfaits, mais ils comprirent ensuite que c'était une plaisanterie du roi : il leur avait donné des vêtements "à double sens", car ils étaient en même temps trop grands et trop petits.
Depuis ce jour, les sujets du roi se souviennent de ses plaisanteries et de sa générosité et le roi est devenu un personnage très populaire.
Une fois, je me suis retrouvé dans une situation similaire au fabliau du roi. Alors que je cherchais une paire de chaussures pour mon anniversaire, je trouvai une paire qui me plaisait mais qui ne m'allait pas. Finalement, ...